Suivez-nous

Actu/News

Du trafic d’alcool pour se payer des prostituées dans sa maison de retraite !

Publié

le

Ce n’est pas parce que l’on est âgé de soixante-dix printemps qu’on en est pas moins doué pour s’organiser de petits trafics afin d’assouvir ses pulsions sexuelles.

La ruelle est sombre et, dans la nuit, résonne au loin les quelques notes d’une trompette de jazz. Un costume gris et le feutre légèrement de travers, il avance vers l’entrée du tripot qui abrite les dizaines de fûts emplis d’alcool frelaté. Ça déchire hein ?! Mais cette ambiance de polar, en plein cœur de la prohibition des années folles, est loin de la mésaventure de notre héros du jour, car notre histoire débute… dans une maison de retraite.

On ne le dira jamais assez et comme aimait à le répéter mon défunt père : « Ce n’est pas parce qu’il y a de la neige sur le toit, qu’il n’y a plus de feu dans la cheminée. » M’approchant dangereusement de la cinquantaine et entrant dans l’âge mûr qui, comme le disait le ô combien regretté Pierre Desproges, est bien souvent celui qui précède l’âge pourri, je comprend mieux aujourd’hui ce paternel adage.

Mais il semblerait que je ne sois pas le seul. Car dans le charmant comté de Montgomery, en Pennsylvanie [au nord de Philadelphie], et en particulier dans la ville de Norristown, si les services publics acceptent de financer, à hauteur de pas loin de 570 000 $ par an, les besoins d’une vingtaine de retraités placés dans une résidence pour personnes âgées, il n’en est pas de même pour la satisfaction de leur appétit sexuel.

Papy fait des manigances

Aussi, comment parvenir, pour l’un d’eux, septuagénaire de son état, à se faire dégorger les gonades de temps à autre ? Car s’ils sont logés, nourris et blanchis, il n’existe malheureusement pas de mode « boudoir à domicile » où un Deliveroo local se pointerait à leur porte, une blonde à forte poitrine dans le top case de la momolette. Bref, si papy vouloir déglinguer copieusement petite nana contre un mur et sans anesthésie… lui, se démerder. Aussi notre antique ahuri, mais au chibre toujours vert, cherche une solution pour satisfaire ses vices et… il la trouve. Car a contrario de ses « colocataires », lui arrive encore à se mouvoir, plus ou moins bien, dans les rues de la ville et ce sans l’assistance d’un déambulateur qui, nous le rappelons, peut s’avérer quelque peu dangereux lors de l’exécution de la position du lotus inversé.

Aussi profitant de cette liberté de mouvements et de ces petites escapades, le bougre passait ses journées dans les supérettes du coin à acheter, avec son maigre argent, quelques alcools frelatés et autre whiskies bas de gamme qu’il passait ensuite sous le manteau, au vu et au su du personnel soignant, afin de le revendre, moyennant un substantiel bénéfice, à ses co-résidents, pour enfin s’offrir les services d’une professionnelle pompeuse.

Mais manque de pot, ce qui au demeurant reste étonnant dans la chambrette d’une maison de retraite, zigoto s’est fait gauler comme un demeuré par l’un des responsables de l’établissement. Car alors qu’il effectue une visite de routine, sans doute de nuit, dans le but de prendre tension, température et autre fantaisie hospitalière, ils découvrent sous le lit… la dame en question. Quand on vous dit que le placard reste la meilleure solution pour planquer amants ou maîtresses.

Ça a chié dans le ventilo !

Car c’est comme pour tout, et une maison de retraite n’échappe pas à la règle, il existe un règlement intérieur dans lequel il est bien stipulé aux côtés, sans doute, du sempiternel « il est interdit de vendre de la drogue aux autres occupants » ou de « ramener le silence dans les couloirs à coups de pelle à neige ». Que non seulement, on n’a pas le droit de mettre en place un petit trafic d’alcool digne d’Al Capone, même pour rendre service à des personnes d’un âge avancé qui, nonobstant, auraient un tant soit peu le gosier en pente, mais qu’en plus l’admission en loucedé de prostituées dans les chambres, dans le but de leur faire connaître les joies du déglaçage au foutre est formellement interdit.

Évidemment, notre lascar et son toujours vigoureux vilebrequin s’est rapidement fait éjecter de sa résidence par l’un des responsables et a perdu, au passage, la bourse publique qui lui permettaient de régler son logis, des fois qu’il tenterait de remettre le couvert dans un autre établissement. Il a depuis totalement disparu de la circulation.

Pour ses colocataires, la pilule a, sans doute, été dure à avaler. Car, en dehors du fait qu’ils perdaient leur source de ravitaillement en gnole, sept sont décédés [ça, à force de boire du vitriol…] ou ont du être placés dans des établissements ou des soins médicaux plus poussés ont pu leur être prodigués, leurs foies étant devenus de véritables campagnes de promotion pour la marque Spontex. Moralité, le comté à annoncé que pour l’année suivante, le budget prévu pour les aides aux séniors serait désormais moins important. Comme quoi quand on est prêt à tout pour se faire prodiguer une petite pipe, à partir d’un certain âge, le risque demeure, bien évidemment, de se la casser.

 

Tout petit, Balthus Gustave Aldebert de Baujouailles prit feu. Ce ne furent malheureusement pas les tentatives désespérées pour l’éteindre à coups de pelle, qui arrangèrent la situation. Après avoir échoué lamentablement dans une vaine carrière de maître du monde, c’est ainsi qu’il rejoint la rédaction de Hot Vidéo, où il y anime mensuellement une chronique tant (h)ardente qu’allumée.

Populaire

Merci de désactiver votre bloqueur de publicité pour accéder à ce site.

ADBLOCK a cassé ce site en voulant supprimer son contenu publicitaire.
Désactivez ADBLOCK pour consulter nos articles.