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Bio/Milieu du X

Quand l’enterrement de vie de jeune fille tourne à l’infidélité

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Et voilà, elle a dit « oui ! » puisque vous lui avez posé la question. C’est vrai qu’un soir, peut-être après quelques verres, voire celui de trop, vous voilà un genou à terre, un écrin planqué dans le dos, en train d’essayer d’articuler plus ou moins correctement : « Chérie… est-ce que tu beu m’ébouser ? »

Manque de pot, elle a beaucoup moins bu que vous et la réponse fuse : « oh oui ! mon amour ! » Le reste de la soirée sera passé à des SMS et autres publications sur Twitter, Facebook ou Instagram, afin que toutes ses amies puissent admirer les trois carats qui ornent désormais son annulaire gauche. Le lendemain matin quand vous vous réveillerez, persuadé d’avoir rêvé tout ça, il sera trop tard, votre moitié dort à vos côtés, un truc qui brille à l’un de ses doigts… Le cauchemar ne fait que commencer.

Vous allez passer une année merveilleuse sous les hurlements de ses copines qui vous feront perdre, dès le premier mois, trois dixièmes d’audition à chaque tympan. Et puis, il va vous falloir trouver le wedding planner qui aura la délicate mission de trouver les différents intervenants pour faire de ce jour, que bien que vous y croyiez de moins en moins le temps passant, le plus beau de votre vie, du moins de la sienne.

Mais avançons dans le temps. La date fatidique est là et le 666 semble briller tel un néon au-dessus du lit conjugal. Ce soir ses « amies » enterrent sa vie de jeune fille [bah voyons… à 26 ans… jeune fille…] dans un night-club avec strip-teaseurs inclus. Pour vous, sage comme elle est, voire amoureuse, elle passera une amusante soirée avec ses copines. Aussi vous n’avez pas pris le soin de disposer pièges à loup, tapettes à rat et autres pains de C4, dans les fringues qu’elle a posée sur le lit avant de se préparer. Mais quelle erreur mon pauvre ami !

Les strippers rappliquent dard-dard

Car il est de mode depuis ce nouveau siècle, même si ça avait commencé un peu avant, que ces demoiselles [pas toutes, je ne fais pas non plus une généralité] approchent, d’un peu trop près, ces beaux mâles virils, aux muscles saillants, à la truffe humide et aux regards exhalant un érotisme digne d’une production praguoise.

Évidemment, elle n’a pas passé sa soirée à boire des camomilles accompagnées de petits fours. Son beau regard bleu, depuis le neuvième mojito, est plus morne que la plaine de Waterloo. C’est d’ailleurs, bien évidemment, à ce moment-là, où elle a l’esprit plus embrumé que la corne d’un paquebot s’abîmant au large de la Toscane, que les fauves sont lâchés.

Et là, devant ses yeux emplis d’un vide tant sidéral que sidérant, se dressent alors pompiers, marins et autre cow-boys qui arrachent très vite le scratch de leurs falzars pour lui coller devant les yeux, en plus de leurs musculatures bodybuildées, des chibres dressés vers les cieux comme d’improbables obélisques dédiés aux dieux du stupre et de la concupiscence.

Mettez pas le couvercle, j’suis clostro…

Alors, en elle, naît alors une lueur qui progressivement se fait lumière alors qu’un ballet de queues frétille à quelques centimètres de son visage. Lorsque l’un d’eux s’approche, au début, prude elle sera, mais cédera bien vite au jeu du « je touche juste pour voir l’effet que ça fait ». Malheureusement, jeu de mains, jeu de vilaines, elle ne tardera pas à gober le gland, voire le reste, jusqu’aux couilles. Et si elle ne se fait pas déglinguer, à même le sol, dans la foulée, il y a de fortes chances que le jeu de la chantilly, où les beaux mecs se font lécher la crème étalée en de stratégiques endroits, se termine en une royale faciale.

Quand vous la récupérez dans la nuit, voire au petit matin, si la soirée n’a pas viré à la partouze générale, vous vous demanderez en lui tenant la tête au-dessus des toilettes, mais d’où peut bien provenir cette étrange odeur de laquelle elle est nimbée. Une chose est sûre, entre les relents de rhum à bas prix et de citron vert aux OGM, ça sent le foutre ! Alors que faire ? Jouez les benêts ! Faites comme si de rien n’était, car je vous rappelle, au passage, que la nuit dernière vous n’étiez pas en meilleur état après les trois bouteilles de bisquit et le nez plongé dans le string de la bombasse à gros seins que vos potes vous ont amenée sur le paletot.

Jean Yanne, grand penseur et philosophe du siècle dernier, disait : « Le mariage est un cercueil dont les enfants sont les clous. » Aussi, dites-vous simplement, que du moment que l’on ne trouve nulle part sur la toile quelques photos ayant immortalisé les meilleurs moments de vos enterrements respectifs de vie de « jeune fille » et de « vieux garçon », vous aurez quand même réussi à mettre un coup de pied de biche dans l’adage avant qu’il ne se referme définitivement sur vous deux.

Vous y avez cru ? Eh bien non ! Toutes les vidéos que vous pourrez trouver en ligne [dancingbear, partyhardcore, girlsgonewild, etc.] sont pour la plupart des fakes. Ces gigantesques parties peuplées de beaux mâles et de futures mariées avides de bites ne sont, en réalité, que des castings de débutantes pour le X. D’ailleurs le site Czechstreets, qui met en scène de jeunes Praguoises acceptant de pomper du dard devant l’objectif, fonctionne exactement sur le même concept. Alors vous pouvez laisser sortir la future Madame avec ses copines sans crainte de la bavure…

Tout petit, Balthus Gustave Aldebert de Baujouailles prit feu. Ce ne furent malheureusement pas les tentatives désespérées pour l’éteindre à coups de pelle, qui arrangèrent la situation. Après avoir échoué lamentablement dans une vaine carrière de maître du monde, c’est ainsi qu’il rejoint la rédaction de Hot Vidéo, où il y anime mensuellement une chronique tant (h)ardente qu’allumée.

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