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#ibibox, la chasse au trésor grandeur nature de l’insaisissable Ibicella
Inspirée par le géocaching, l’incontournable Ibicella, créatrice femdom indépendante, lance cet été un grand jeu de piste dans toute la France pour récompenser les plus aventuriers de ses admirateurs. Elle répond à nos questions.
Toute quête du plaisir est une chasse au trésor. De déconvenues frustrantes en voyages inattendus, on n’aspire qu’à une seule chose : tutoyer l’extase, le temps des quelques secondes miraculeuses où l’on entrouvre le coffre à malices caché dans l’intimité d’un refuge sombre et secret. Tout cela, la célèbre Ibicella, patronne du business français tendance domina, l’a très bien compris. Connue pour son charisme autoritaire et ses « retweet games » exorbitants – où l’un de ses obligés dociles raque à hauteur de la popularité de sa publication, la tendre tortionnaire connaît son affaire lorsqu’il s’agit de mettre la détermination et l’obéissance de ses adeptes à l’épreuve. Mais en maîtresse magnanime, la créatrice n’est pas avare en récompenses pour les plus dévoués d’entre eux.
C’est tout le propos du concours qu’elle organise cet été. Dispersés aux quatre coins de la France, en des lieux encore confidentiels, une poignée de petits coffrets chromés attendent leur heure. Au fur et à mesure de la saison, les coordonnées géographiques exactes de chacun d’entre eux seront dévoilées sur le site de l’initiatrice : play.ibicella.fr. Et les fans de l’artiste de se ruer dans les avenues, les halls de gare, les jardins publics, un GPS en main et les sens aux aguets, à la recherche de l’éclat improbable, du scintillement suspect. Tout ça pour mettre la main sur le code secret prisonnier de cet écrin métallique, promesse d’un accès VIP au pré carré de Maîtresse Ibicella. Mais est-ce réellement l’appât du gain qui motive le matelot anonyme à tout quitter pour répondre au chant de la sirène ? Goût pour l’énigme ou esprit de compétition, plaisir du jeu ou espoir d’un témoignage d’affection exclusif de sa favorite lors de la découverte du Graal, les motifs ne manquent pas pour ce qui est de s’embarquer dans cette expérience érotique d’un nouveau genre.
Afin d’en savoir plus sur cette aventure, à notre connaissance inédite dans le domaine très créatif du charme, nous avons eu l’insigne honneur de questionner la talentueuse Ibicella sur les tenants et les aboutissants de son ambitieux projet.
Comment ça marche, ton concours ?
Je me suis inspirée du concept de géocaching. Globalement, c’est une chasse au trésor à l’échelle internationale, pour laquelle il y a une application. Les joueurs peuvent chercher des géocaches dans le monde entier : des boîtes aimantées, des petits bibelots qui sont répertoriés sur l’application. Et quand ils trouvent une géocache, ils l’ouvrent et inscrivent dedans leur nom et la date à laquelle ils l’ont trouvée, avant de la remettre à sa place. Il n’y a rien de plus à gagner que la gloire et le plaisir du jeu. J’ai découvert le géocaching l’an dernier, avec un ami allemand qui passait me voir. On a joué un peu dans ma ville. J’ai adoré le concept et, je me suis dit qu’il fallait que je fasse un truc comme ça, un peu interactif.
C’est tout à fait mon univers. Je fais beaucoup de vidéos interactives, beaucoup de jeux avec mes fans : piocher des cartes pour choisir la destinée de ton orgasme, par exemple. Là, je voulais faire un truc grandeur nature. Mais je me suis dit que si je faisais un géocaching où le joueur inscrit son nom, mais laisse la boîte, ce n’est pas drôle, puisqu’ils ont déjà cette expérience via l’application. « Qu’est-ce qui rendrait la chose plus personnelle ? » Tout simplement de faire gagner des petits cadeaux ; des beaux cadeaux, même à vrai dire. Je fais gagner 150 € de bon d’achat sur mon site, ou un an d’abonnement à mon fan-club.
La contrepartie, c’est que seulement un joueur peut gagner le cadeau de chaque boîte. Parce que je sais très bien qu’ils auront envie d’embarquer la boîte, en souvenir. Je me mets à leur place et je sais que je serais repartie avec…
Après, je n’ai clairement pas la prétention d’avoir inventé la chasse au trésor. Je m’en suis simplement servie comme d’un outil de communication, pour me rapprocher de mes fans et passer l’été. On a vécu une période difficile, on avait tous un petit moral. Je me suis dit qu’un petit jeu, un peu d’aventure allait nous requinquer. En revanche, je n’ai jamais vu ce type de chasse au trésor dans le milieu adulte, avec des récompenses sexy à la clé. Puis, ça me fait un peu fantasmer aussi, l’idée que mes fans partent tous à la recherche d’une récompense que j’ai cachée pour eux. Que le meilleur gagne ! J’aime cette idée de les mettre en compétition, comme dans une arène…
Du coup, je leur ai donné un petit nom, à mes boîtes : les « ibiboxs ». Je voulais un nom court, et je trouvais que ça sonnait bien. J’ai d’ailleurs lancé le #ibibox, avec lequel je relaie tous mes tweets relatifs au concours et j’encourage les joueurs à faire de même. Notamment lorsque l’un d’eux met la main sur une boîte, qu’il publie un post quand il la trouve, avec une photo et le « #ibibox », pour que les autres le sachent. Il y en a un qui a trouvé la boîte de Lyon, sauf que j’étais déjà couchée quand il m’a envoyé un mail. Je ne l’ai vu que le lendemain matin. Il y en a peut-être qui ont cherché toute la nuit, avant que je dise « Arrêtez-tout, elle a été trouvée. » Puis, plus ils attendent, plus tard ils récupèrent leur récompense.
Combien de boîtes en tout ?
J’ai prévu 20 boîtes, entre 10 et 15 villes différentes. Il y a quelques villes qui auront plusieurs boîtes, notamment Paris, Lyon et sûrement Bordeaux. Je te l’annonce en avant-première, car jusque-là, personne ne sait où seront les autres ibiboxs, ni même dans quelle ville chercher. Moi, je sais exactement où vont aller quelles boîtes, mais pour préserver le suspense, et pour que tout le monde puisse participer, je garde tout ça secret. Sinon ce n’est pas drôle…
Combien en reste-t-il dont la localisation est encore à révéler ?
Il y en a eu 4 : une à Paris, une à Lyon, une au Luxembourg et une à Saint-Malo, il en reste 16. Pour celle du Luxembourg, ce n’était pas très loin de la frontière, et c’était l’occasion pour moi de m’arrêter, car je passe assez rarement dans ce coin-là. Le joueur qui a trouvé la boîte venait de Metz et a fait une heure de route pour l’atteindre.
Ont-elles toutes été trouvées ?
Toutes, et en un temps record. Pour Paris, il a fallu deux heures. Position donnée à 7 heures du matin et trouvée à 9 heures. Celle du Luxembourg, posée à 7 heures du matin, et trouvée à 21h. Lyon, position donnée à midi, trouvée à 22h. Elle était bien cachée, et il pleuvait des cordes (rires). Celle de Saint-Malo, position donnée à midi, trouvée à midi le lendemain, soit 24 heures, le maximum jusqu’ici. Il faut donc être très rapide.
Pour que tout le monde parte sur un pied d’égalité, parce que j’aime les choses justes, j’ai arrêté d’annoncer la ville sur les réseaux car j’étais harcelée de demandes de rencontre. À la place, je fais un post pour annoncer le début du compte à rebours de douze ou vingt-quatre heures sur mon site où j’indique la ville choisie. Comme ça, personne ne connaît la localisation exacte de la boîte avant la fin du compte à rebours et tout le monde a l’info en même temps. Autre exclu, j’ai donc prévu 2 boîtes par semaine jusqu’à fin août.
Comment t’y es-tu prise, pour placer toutes ces boîtes ? Tu fais un tour de France pendant tes vacances ?
Un magicien ne dévoile pas ses secrets… (rires) En vrai, j’ai deux copines qui me rendent service pour les villes où je ne passerai pas. En revanche, je place tout le reste en personne, environ 70% des boîtes. Et c’est moi qui ai préparé toutes les ibiboxs. Le petit mot, c’est bien moi qui l’ai écrit avant de leur envoyer.
Et pour les villes que tu as effectivement visitées, comment as-tu choisi le lieu ? Il y a une symbolique ?
Il n’y a pas forcément de symbolique, mais il faut savoir que c’est une petite boîte aimantée, ce qui facilite le camouflage. Comme je me suis beaucoup inspirée du géocaching, ce sont des coins où « tout le monde passe, mais personne ne regarde. » Des lieux publics, assez fréquentés. J’ai d’ailleurs un fan qui m’a écrit pour me dire que c’était la chose la plus difficile que je lui avais jamais demandé de faire. C’est celui qui a trouvé la boîte à Paris. Il est très timide, très réservé. Et chercher comme ça, en pleine heure de pointe, en plein milieu de la gare de l’Est était un gros challenge pour lui. Donc pas de symbolique, non. Il faut juste que la boîte soit bien cachée dans un lieu passant.
Aucun risque de se faire dépouiller dans un sous-bois en cherchant la ibibox…
Non, haha !
Il y a cette image d’objet de désir inaccessible, que tu travailles dans ta création artistique de domina, une sorte de femme hors de portée du commun des mortels, sinon par la soumission. Comment s’articule les ibiboxs par rapport à cette démarche esthétique ?
Ibicella, c’est un personnage assez inaccessible. Ça fait 8 ans bientôt qu’Ibicella existe sur Internet. Tout le monde connaît un peu son univers, dans ce milieu, j’entends, mais elle reste un fantasme, quelqu’un que seuls quelques petits chanceux auront l’occasion de croiser. Et donc de donner la possibilité à mes fans d’avoir une petite boîte que j’aurais moi-même confectionnée de mes mains, que j’aurais moi-même cachée, que j’aurais pris soin de remplir avec un petit code secret, etc.
En fait, j’aime cette idée qu’ils aillent se battre pour trouver ce trésor. Car c’est ça, un trésor, une boîte qui m’a appartenue, que j’ai remplie avec tout mon amour. C’est une manière pour eux de rendre la chose un peu plus concrète, un peu plus vraie, de se rapprocher un peu plus concrètement d’Ibicella. Ce n’est plus juste un personnage sur Internet, mais une personne qui a été là, qui a touché cette boîte. Quelque part, ils entrent en contact avec moi à travers ces petites boîtes. J’aime nourrir ce fantasme-là, qu’en fait, ils peuvent entrer en contact avec moi, par un objet un peu « sacré », la ibibox, dont il n’y a que vingt exemplaires sur tout le territoire. Oui, j’aime bien ça. Je ne sais pas si je réponds à ta question…
Tout à fait ! Tu as même répondu à deux questions en même temps. La suivante concernait justement ton désir de proximité avec tes fans qui, dans le cadre du charme, implique une certaine distance, pour des questions de vulnérabilité. Du coup, ces ibiboxs transcendent cette proximité pour dire…
Je suis réelle ! Exactement. Et tout le monde à sa chance de toucher un petit bout d’Ibicella.
Oui, Ibicella existe ! Et, croyez-le ou non, c’est elle qui nous a touchés…
Galvanisée par l’engouement du public, mais aussi de la profession, autour de son projet, la vidéaste envisage déjà de réitérer si le succès devait se confirmer tout au long de l’été. Il faut dire que, non-contente d’avoir fédéré le public autour d’une activité de plein air, elle a reçu de nombreux messages de collègues vantant son initiative.
« Des nanas avec une carrière monstrueuse qui m’ont dit que l’idée était géniale. Nephael, par exemple, que j’apprécie beaucoup et qui m’a écrit un message trop, trop mignon. Et Mint, que tu connais. Puis des nanas un petit peu moins proches de moi, des modèles qui m’ont contactée pour me dire : » Tiens, s’il y en a une côté de chez moi, j’irai la chercher juste pour le plaisir ». J’étais ravie de voir que ça donnait un petit coup de pep’s à tout le monde, et pas qu’aux messieurs. Savoir que tout le monde participe m’a fait trop plaisir !«
« Il y aura une suite aux ibiboxs. J’attends de voir comment ça se passe cet été. Si ça marche, pourquoi pas voir pour recommencer l’été prochain et en faire un jeu chaque année ? Si ça se trouve, je pourrai contacter des marques, des sponsors qui pourraient eux aussi faire gagner des cadeaux. Alors, pourquoi ne pas renouveler l’expérience l’année prochaine, avec un peu plus de préparation, un peu plus de moyens, et faire gagner aussi d’autres lots qui pourraient intéresser des filles, comme des sextoys, et que ce ne soit pas que les messieurs qui gagnent à chaque fois. Ça casserait un peu le concept de la ibibox, mais je veux bien organiser une autre chasse au trésor dans ce genre-là l’année prochaine…«
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