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Macrophilie et Giantess : parfois, la taille, ça compte !

Certains les aiment petites et replètes, certaines les préfèrent grandes et élancées, d’autres ne craquent que lorsqu’elles sont hautes comme des buildings de 15 étages ! C’est la macrophilie, et on vous en parle de suite…
Si l’idée de visiter la Statue de la Liberté revêt un caractère plus érotique que touristique ; si vous vous rêvez extensivement d’être ravi par une Queen Kong de 50 mètres de haut ; si vous attendez avec impatience la parodie porno du Voyage de Gulliver (Le Voyage dans Gulliver) sans trop savoir pourquoi, aucun doute : vous êtes macrophile. Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas sale, et vous êtes loin d’être le seul dans ce cas.
La folie des grandeurs
La macrophilie, c’est le fantasme pour les partenaires très grands, mais genre, vraiment très, très grands, du genre à mobiliser l’armée en cas de coup de sang. Et, fait intéressant, cette paraphilie n’est pas née dans les tréfonds d’un obscur forum Internet, mais sur les écrans, eux aussi géants, du cinéma américain bis. C’est que le septième art est abondamment peuplé de créateurs aux proportions monumentales du King Kong de 1933 aux films de kaiju initiés pas le Godzilla de 1954, en passant par L’Attaque de la femme de 50 pieds (1958), classique fondateur du mythe macrophile. Si le gorille géant glissait déjà un orteil d’une tonne cinq dans le bain de l’ambiguïté érotique, déshabillant sa captive du bout des doigts avec une curiosité mêlée de concupiscence, la première géante du cinéma révèle tout le potentiel fétichiste d’un tel scénario.
Cette fiction, produite à l’aube de la seconde vague féministe, raconte l’histoire de Nancy Fowler Archer, archétype de femme-trophée aussi riche que cocue, qui devient gigantesque suite à une rencontre du troisième type. D’abord traitée comme une affabulatrice alcoolique, elle prend finalement sa revanche sur la société patriarcale et son mari volage, piétinant la ville, rasant la baraque de la maîtresse et, attention spoiler, broyant l’époux adultère dans sa main colossale. C’est tout le charme de la série B : édulcorer une question de société à travers une parabole outrancière, ponctuée de rebondissements surréalistes et d’effets spectaculaires. Le succès est au rendez-vous. Budgété pour une petite centaine de milliers de dollars, le film en engrange 480 000 de recette, ouvrant la voie à une suite, ainsi qu’à un remake avec l’iconique Daryl Hannah, sorti en 1993.
Revanche du sexe « faible », suprématie physique, castration métaphorique de la pulsion mâle, L’Attaque de la femme de 50 pieds s’inscrit comme un cas d’école dans l’imaginaire femdom, des décennies avant l’émergence de la mouvance domina. Lorsque celle-ci éclot enfin aux yeux du grand publique, à la faveur de la diversification fétichiste permise par le Web, c’est donc tout naturellement qu’elle fait sienne l’imagerie du film. Il faut dire qu’avec un poil d’astuce et un peu d’huile de coude, les effets spéciaux du cinoche d’exploitation des années 50 est à la portée des productions les plus modestes. Voitures Majorette, bonshommes en plastique moulé, buildings en papier mâché, le Giantess est né !
La Grande Vadrouille…
Outre les jambes interminables magnifiées par des plans rasants et les fessiers lunaires offerts par la magie du grand angle, le charme de ce genre improbable est qu’il s’accorde à merveille avec tout un tas de niches pornographique alternatives, déplaçant le curseur de la fixation érotique toujours plus loin. Vore ou gore, foot fetish et crushing, humiliation ou endoscopie, un vrai paradis pour paraphile en goguette amateur d’amazone démesurées.
À l‘instar du femdom dans son ensemble, la spécificité du genre Giantess est de finalement reléguer la dimension sexuelle à la périphérie. L’exhibition, les organes, la péné, tout cela est bien secondaire, anecdotique même, au regard de la sidération, la fascination, la profonde vénération d’une figure féminine toute-puissante que développent ces artifices. En clair, n’y allez pas pour les galipettes, vous seriez déçu, mais appréciez-le pour cette sensation émoustillante de n’être que le jouet impuissant d’une volonté suprême, l’insecte insignifiant sur le chemin d’une créature titanesque tantôt câline, tantôt cruelle.

Les Françaises ne sont pas en reste, avec notamment la géante Ibicella.
Bijou de pornographie avant-gardiste, le Giantess se place donc à la croisée des chemins entre femdom, monster erotica et cinéma suédé. Et son plus grand tour de force n’est pas tant de réhabiliter un fétichisme en sommeil depuis plus d’un demi-siècle que de suspendre l’incrédulité d’un spectateur les fesses à l’air, avec trois bouts de ficelle et un soupçon de tyrannie féminine…
*image de couverture : Giantess POV, par Vogelfd1.
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