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Les clubs de striptease font baisser les crimes sexuels

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Tout ce qui touche au business physique du sexe, comme les strip-clubs, les maisons de tolérance ou encore les sex-shops, produit un effet sur les crimes sexuels perpétrés dans la zone où ils sont installés. D’aucuns pensent qu’en avilissant la femme et en jouant sur des fantasmes que la moralité réprouve, ces établissements sont le creuset d’attitudes néfastes et répréhensibles, des temples du vices qui peuvent forger un passage à l’acte. D’autres au contraire estiment qu’ils sont salvateurs et permettent de prodiguer une substitution à certaines pulsions. 

Eh bien une toute récente étude du très sérieux Economic Journal, publié par Oxford University Press, apporte une réponse statistique à cette question. À New-York, sur une période allant du 1er janvier 2004 au 30 juin 2012, l’ouverture d’un établissement pour adultes a fait baisser de 13% les crimes liés au sexe dans le quartier concerné.

L’on pourrait penser que cette baisse est imputable à la plus grande présence policière autour de ces points chauds mais il n’en est rien. En effet, les chiffres concernant la drogue ou les vols n’ont eux pas été affectés. Les femmes auraient-elles consciemment évité ces quartiers sulfureux, notamment les prostituées, contribuant ainsi à faire baisser les chiffres ? Dans cette hypothèse, on aurait observé une hausse dans les quartiers avoisinants, par effet de report, mais ce n’est pas le cas. 

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Ces observations tendent ainsi à prouver que les personnes qui pourraient être amenées à commettre des crimes sexuels passent moins à l’acte quand elles peuvent accéder à des établissements sexuels. En outre, la baisse est d’autant plus forte la nuit, quand les établissements en question sont les plus actifs. En 2004, la ville de New-York comptait 76 établissements de striptease, un chiffre qui est monté à 280 en 2012.

L’étude conclut en s’appuyant sur d’autres recherches du même champ et suggère ainsi une voie alternative pour la lutte contre les crimes sexuels. Pour exemple, la décriminalisation de la prostitution dans le Rhode Island ou certaines zones des Pays-Bas a eu un impact direct sur la baisse de la criminalité liée aux atteintes sexuelles.

« Les crimes sexuels sont un problème majeur de santé publique, » expliquent Maria Micaela Sviatschi et Riccardo Ciacci, les deux auteurs de l’étude. « En plus des séquelles physiques et psychologiques, ces crimes sont liés à des grossesses non-désirées, des avortements et des maladies sexuellement transmissibles. Pourtant, on ne sait que très peu de choses sur les meilleurs moyens de prévenir ces crimes. Notre étude montre que l’existence d’établissements dévolus au sexe affecte sensiblement le nombre de ces crimes. Nous avons ainsi découvert avec surprise que ces établissements faisaient baisser les statistiques liées aux crimes sexuels sans avoir d’impact sur d’autres formes de crimes, comme la vente de stupéfiants ou les vols. »

À l’heure d’une répression sans précédent contre les travailleurs du sexe, et plus largement toutes les entreprises du X, il est intéressant de voir la preuve scientifique de l’utilité sociale de la présence de tels services dans des communautés. Gageons que cela permettra, à terme, la mise en place d’une politique nouvelle et raisonnée sur le business adulte.

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