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[Brève #13] Test d’auto dépistage HIV : ce qu’il faut savoir

Depuis le 15 septembre, le premier autotest sanguin de dépistage du VIH est disponible sans ordonnance en pharmacie. On peut désormais s’auto tester seul, chez soi.
Jusqu’à maintenant, les tests de dépistage rapide (les TROD, tests rapides à orientation diagnostique) étaient surtout utilisés par des associations dans des laboratoires mobiles. Aujourd’hui, prélèvement, lecture et interprétation du résultat sont réalisables chez soi grâce à un kit d’auto dépistage, disponible en pharmacie, sans ordonnance médicale.
L’autotest, comment ça marche ?
L’utilisateur prélève une goutte de sang à l’aide de l’aiguille du dispositif, au bout du doigt (préalablement désinfecté). Il suffit ensuite de placer le test sur le support.
Le test peut détecter la présence d’anticorps du VIH. Une barre si c’est négatif, deux barres si c’est positif. Le résultat est fourni en 15 minutes.
Attention, ce test ne dépiste qu’une infection datant de plus de trois mois. Si vous avez eu un comportement à risque récent, le résultat du test n’aura aucune fiabilité. Ce sera un « faux négatif ». Attention, si vous avez un doute, redoublez de vigilance et protégez-vous : n’oubliez pas que c’est pendant la période précoce de l’infection que le risque de transmission du VIH est le plus élevé. Le test ne dépiste, évidemment, aucune autre IST.
Donc, si vous avez très récemment pris un risque, effectuez plutôt, un test de dépistage classique (Elisa de 4ème génération), en laboratoire, dans un centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG), ou un centre d’information de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles (CIDDIST). Ces tests sont fiables, si aucun risque n’a été pris pendant les six semaines précédant le test. Pour les tests de dernière génération, il faut compter douze jours entre la contamination et l’apparition des anticorps.
L’autotest est-il fiable à 100% ?
Le test est fiable à 99,8 %. « 99, 8 % des personnes non infectées ont été correctement détectées. 100 % des personnes infectées ont été correctement détectées », peut-on lire sur l’emballage du kit.
Ou se procurer l’autotest ?
L’autotest peut être acheté sans ordonnance dans toutes les pharmacies, qui sont seules habilitées à distribuer les autotests estampillés « CE ».
ATTENTION : n’achetez pas d’autotest sur un site marchand en ligne.
Aucun site Internet marchand ne vend des tests avec un marquage CE. La liste des sites Internet des officines de pharmacie autorisées pour la vente en ligne de médicaments peut être consultée sur : http://www.ordre.pharmacien.fr/Le-patient/Vente-de-medicaments-sur-Internet-en-France
Une mise en danger psychologique
Cette démarche, pour être pratique, n’en est pas moins difficile d’un point de vue psychologique. Apprendre, sans aucun accompagnement, sa séropositivité, peut s’avérer éprouvant. La découverte de sa séropositivité doit constituer la première étape d’un parcours de soins. A ce moment, il est toujours préférable d’être accompagné par un professionnel. Il ne faut en aucun cas que la sidération solitaire lors de la découverte provoque un repli sur soi. Si la personne se découvrant séropositive est en couple, va-t-elle en parler à son partenaire ? C’est sans doute la limite de ce dispositif.
En cas de résultat positif ou de difficulté à effectuer le test, vous pouvez évidemment contacter votre médecin traitant, pour autant qu’il soit joignable. Le numéro de téléphone de Sida Info Service (0 800 840 800, anonyme et gratuit), rappelé sur chaque kit, est accessible 24h/24 et 7j/7.
Combien ça coûte ?
Entre 25 et 30 €, selon l’officine. Un peu cher, non ? C’est pourquoi des associations comme AIDES travaillent à ce que ce kit soit distribué gratuitement dans les structures associatives.
Le milieu du X est-il concerné ?
Tester un acteur ou une actrice en lui piquant le bout du doigt juste avant une scène, le procédé peut sembler tentant. Ce serait, hélas, totalement inutile. Tout réalisateur sérieux, aujourd’hui, exige un « full test », qui implique un examen approfondi de la sérologie. En effet, l’autotest ne permet pas de dépister les autres infections sexuellement transmissibles (IST) telles que l’herpès, la syphilis, les infections à chlamydia, les gonocoques, et les hépatites. D’autre part, il reste le problème du délai de trois mois… Bref, sur les tournages comme ailleurs, le moyen de protection le plus sûr reste aujourd’hui le préservatif. A quand, en France, un port du préservatif obligatoire sur les tournages X, comme en Californie ?
Actuellement en France, 150 000 personnes vivent avec le virus du VIH. 20% des personnes infectées ignorent leur séropositivité.
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