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Wax play : prêt(e) pour une « Bougie Night » ?
La bougie, c’est sexy ! Encore faut-il savoir s’y prendre pour découvrir les plaisirs de la cire en toute sécurité. Rassurez-vous, ce petit guide est spécialement conçu pour vous expliquer le pourquoi du comment.
À l’instar des cordes, menottes et autres cravaches, la bougie est un incontournable de l’arsenal BDSM. Or, par son côté tout à fait commun, elle a sa place dans la plupart des foyers, même les plus tradi question galipettes. De là à caresser l’idée d’un beau jour asperger madame de cire chaude (et d’autres fluides divers) façon Jackson Pollock, il n’y a qu’un pas qu’on est vite tenté d’emboîter. Sauf que, comme pour tous les jeux sado-maso, quelques astuces et précautions d’usages s’imposent afin d’allumer la flamme de la passion pour torturer tendrement l’élu(e) de son cœur en toute sérénité.
Dîner aux chandelles
Lumière tamisée, acid jazz pornographique en fond sonore, champagne qui crépite dans les flûtes, nuisette en satin pour elle, slibard clouté pour lui, on est fin-prêt pour cette soirée kinky. Ça tombe bien, la chandelle est à portée de main, n’attendant que d’être renversé sur un corps frémissant à la fois du désir sensations fortes, de l’instinctif sentiment de danger produit par la flamme et de l’appréhension de cette douleur cuisante et si vite soulagée. Mais avant d’en arriver là, un brin d’anticipation est impératif.
Au coin du feu
Déjà, on ne se lance pas dans des pratiques sexuelles alternatives, et potentiellement traumatisantes, sans en avoir dûment discuté avec l’être indulgent qui tolèrent amoureusement toutes ces bêtises. On fait donc part de son fantasme en amont, on convient d’un safeword pour les situations d’urgence, on exprime clairement les modalités de l’opération : date, heure, accessoires et lieu envisagés… Ce dernier critère s’avère d’ailleurs plutôt crucial, car il semble assez peu judicieux de jouer à l’artificier dans le lit à baldaquin, à moins de vouloir mettre littéralement le feu au plumard. Une expérience de wax play réussie commence donc par un environnement contrôlé, aux très faibles propriétés inflammables ; à savoir une pièce dégagée, à proximité d’un point d’eau. Un mobilier propre, pratique et imperméable à la souillure est en outre de rigueur si l’on souhaite éviter de quérir les conseils de mamie pour faire disparaître les traces de cire, les tâches de mouilles et les giclures de foutre du canap’ en alcantara (eau chaude et bicarbonate de soude, de rien).
Point de fusion
Enfin, vient la question du matériel adéquat, car toutes les bougies ne se valent pas, et ce pour une raison très simple : la température de fusion. Plus elle est élevée, plus la cire fondue sera chaude, voire carrément brûlante. Ainsi, exit les bougies à la cire d’abeille, qui ne fondent qu’au-delà de 60°C (ouillouillouille !). Préférer les bougies à la cire de soja, ou à la paraffine, par ordre d’intensité. Les chandelles fantaisie aux colorants ou parfums suspects et à la compositions inconnues sont également à proscrire, ces éléments superflus pouvant altérer la fusibilité de l’objet. Certaines bougies sont expressément conçues pour ce genre d’activités polissonnes et s’équiper auprès d’une échoppe spécialisée est tout à fait pertinent pour une première fois. En plus, il faudra compter sur une serviette propre pour protéger les surfaces délicates, une bassine d’eau pour les départs d’incendies et les coups de chaud, une huile pour le corps ou d’une lotion pour bébé pour oindre le corps meurtri après la séance, et évidemment un tube de Biafine.
Allumer le feu
Une fois que l’on s’est correctement équipé, l’initiation peut commencer. Et puisque charité bien ordonnée commence par soi-même, avant de précipiter la cire ardente sur autrui, le mieux est de goûter à ses propres remèdes, ne serait-ce que pour se faire une idée de la sensation offerte. Ensuite seulement, on se permettra d’ébouillanter tendrement son prochain. Deux propriétés sont alors à prendre en compte dans la maîtrise de l’exercice. D’abord, une bonne gestion de la hauteur d’écoulement est essentielle, car la chaleur d’une goutte au contact de la peau est directement corrélée à la distance parcourue dans les airs depuis le sommet de la bougie d’où s’écoule la cire. Commencer à une trentaine de centimètres est généralement un bon compromis entre caresse et picotement. Il s’agira alors de varier la hauteur en fonction de la tolérance de son support. Par ailleurs, sélectionner précautionneusement la zone d’impact distinguera le grossier tartineur de l’artiste. Dans un premier temps, on évite donc les zones sensibles et les parties intimes, au risque de voir le divertissement tourner court ; chatte échaudée craint la cire bouillante. Surtout, on ne s’approche jamais du visage, encore moins des yeux, car si l’amour rend aveugle, c’est aussi le cas des projections de liquide incandescent.
Une fois son sujet maîtrisé et la tolérance de son ou sa partenaire étalonnée, le fantasme peut enfin s’exprimer librement. Alterner les lâchers hauts et les chutes courtes, s’approcher progressivement des chairs sensibles, varier le rythme et le volume versé… Les experts de la discipline pourront même s’amuser à dessiner des motifs sur le corps offert de sa victime consentante. De plus, ce jeu éminemment tactile s’accommode avantageusement de petits suppléments coquins : attaché, les yeux bandés, accompagné de glaçons…
Candle in the wind
La fin de la séance, qu’elle ait ou non virée à la partie de jambes en l’air endiablée, doit idéalement ménager une place à l’aftercare, cet instant suspendu où l’initiateur du jeu réconforte son sujet, débriefe avec lui l’expérience vécue, et débarbouille son postérieur maculé. La cire étant parfois récalcitrante à la friction, c’est là que l’huile de massage trouve toute sa pertinence. Quoi de mieux que quelques palpations tendres et délicates à l’aide d’un corps gras pour débarrasser les parties charnues des dernières traces des sévices subis ? Un moment câlin, sincère et appliqué, c’est s’offrir l’espoir de prochaines fois plus torrides encore, quitte à inverser les rôles.
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