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Subverse, le jeu vidéo p*rno à deux millions : un pari réussi ?
Subverse, le « Mass Effect porno » kickstarté à hauteur de 2 millions d’euros en 2019 a livré en octobre sa seconde mise à jour de contenu aux titulaires de l’early access. L’occasion d’un petit état des lieux à mi-chemin. Alors Subverse, pétard mouillé ou révolution porno ?
Jamais une création audiovisuelle pornographique n’avait joui d’un tel plébiscite mondial, ni profité d’un budget si pharaonique ; les célèbres blockbusters Pirates et Pirates II: Stagnetti’s Revenge, référence en la matière, tutoyant respectivement les 400 000 et 800 000 dollars, selon les estimations officieuses. Bien entendu, l’économie du jeu vidéo est bien différente de celle du X-business. Il n’empêche. Avec 200 briques, Subverse s’établissait instantanément comme le jeu vidéo porno de tous les superlatifs. Et pourtant, plus d’un an et demi après la fin de la campagne de financement, personne n’avait pu encore tripoter son joystick. À croire que les petits malins s’étaient barrés avec la caisse…
Mo’ money, mo’ problems
Heureusement le 26 mars 2021, le Studio FOW instigateur du projet accouche enfin du premier jalon de leur épopée galactique, les premiers chapitres de leur expérience vidéoludique subversive. Au menu, une dizaine d’heures de jeu, agrémentées de force cinématiques et dialogues détaillant la toile de fond de l’intrigue, quelques missions annexes histoire de prolonger l’expérience et entraîner son équipage spatial et, évidemment, une poignée de séquences pornographiques aux accents « rencontre du troisième type ». Au nombre d’une demi-douzaine de scènes par waifus, ces babes aux compétences diverses qui peuplent votre vaisseau spatial et personnalisent le gameplay, le jeu se révèle un peu chiche en débauche, seulement 3 partenaires étant disponibles à la sortie : DEMI, la très obligeante androïde, Lily la pulpeuse biologiste humaine et Killi, pirate de l’espace au teint écarlate et aux attributs diaboliques.
S’il y a assurément de quoi se tirer sur la nouille à ce stade, la première mouture, contorsionnée entre zones inaccessibles et contenus verrouillés, laisse un goût d’inachevé, certes attendu, mais néanmoins préoccupant. Les développeurs, qui promettaient monts et merveilles lors de la levée de fonds, ont-ils vu trop grand ?
De leur côté, il faut dire qu’entre l’édition semi-professionnelle de pastiches obscènes en 3D et la gestion d’un studio de développement de jeu vidéo financé à hauteur de plusieurs millions d’euros, il y a une différence d’échelle plutôt vertigineuse. Aussi, au lieu de verser dans la course à l’échalote, le studio a pris le parti d’une communication minimale mais transparente quant aux axes de développement, aux réclamations des contributeurs, au recrutement nécessairement massif de personnel pour honorer la foultitude de promesses.
Au rythme d’une entrée mensuelle dans leur journal de bord, la seconde mise-à-jour pointe laborieusement le bout de son nez courant octobre 2021, soit 6 mois après le lancement. Elle comprend bien entendu le chapitre suivant de l’histoire, consacré au recrutement de la nouvelle waifu Elaisha, chaudasse représentante d’une race d’elfes de l’espace farouchement autarciques, les Kloi, une nouvelle nébuleuse toute entière à explorer et moult quêtes secondaires. Surtout, l’extension alimente copieusement le catalogue de cochonneries proposées par chacune des membres de l’équipage, quintuplant tranquillement le contenu pornographique accessible jusqu’alors. Il était temps ! Parce que c’est bien joli de visiter les confins étoilés de cet univers ma foi fort cohérent, mais à la base, on a souscrit pour voir d’affolantes nymphettes extra-terrestres se titiller le trou noir…
À l’aune de son deuxième update, Subverse offre donc enfin un aperçu décent de l’ampleur de son projet, une esquisse suffisamment nette pour en faire la description.
Vers l’infini et au-delà ?
L’aventure prend place dans le Prodigium, une galaxie lointaine dans laquelle des races plus ou moins humanoïdes interagissent sous le joug d’un empire galactique dirigé par les Senu, une espèce aux pouvoirs psychiques incommensurables vouant une profonde détestation aux plaisirs de la chair. Sous le règne de l’Impératrice Kasidora, aujourd’hui en passe d’abdiquer, le Prodigium a connu une purge de tous les comportements débordant du cadre chaste et ascétique prôné par le pouvoir, ainsi que de toutes les races jugées un peu trop déviantes. Naturellement, les Solaires, aka nous autres Humains, espèce inconséquente et hédoniste s’il en est, n’ont pas tardé à recevoir leur avis d’extinction.
On y suit donc les aventures du « Capitaine », l’un des derniers représentants de l’espèce, contrebandier de son état et sex-addict à ses heures, engagé corps et âme dans une conspiration visant à renverser l’Imperium (surtout si cette fonction lui permet de trombiner tout ce qu’a la galaxie à offrir en matière de bombasses extra-terrestres).
Certes, le jeu transpire le male gaze par tous les ports USB. On y incarne un lascar vraisemblablement hétéro, entouré de bimbos toutes disposées à assouvir chacun de ses fantasmes. Et si l’on note une certaine variété parmi les physiques des concubines virtuelles, essentiellement justifiée par l’exotisme spatial du jeu, on reste tout de même très dépendant des canons de beauté traditionnels. Même pas une belle grosse dame à se mettre sous la dent. Quand on sait la tendance BBW sur les tubes pornographiques, ne nous le cachons pas, c’est un impair.
Space Cowgirls
C’était pour le point inclusion. Mais si Subverse manque le train du progressisme, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a parfaitement saisi les attentes de son audience cible, à savoir le geek mâle bercé de culture numérique et de porno ésotérique. Dans son univers constellé d’easter eggs très contemporains (Elon Musk, Gordon Ramsay et autres Joe Rogan s’y font gentiment tailler un costard.), l’intrigue fait la part belle aux allusions pornographiques hyper-référencées, qu’il s’agisse des raids de Fuckbots, ces essaims de sextoys mus par une IA collective dégénérée et sexuellement agressive, de l’isolationnisme des Kloi, êtres esthétiquement supérieurs seuls autorisés à distribuer une pornographie rigoureusement censurée : les Kloi Adult Video, ou KAV clin d’œil au JAV nippon, ou encore l’omniprésence d’appendices tentaculaires, mamelle nourricière des fantasmes virtuelles les plus improbables.
À ce titre, les scènes de sexe disponibles dans le jeu sont copieusement fournies en rapports xénophiles, les splendides nymphettes ayant une fâcheuse tendance à s’accoupler avec les « manticors », ces hybrides biologiques de combat furieusement membrés, conçus par Lily votre laborantine nymphomane préférée. Compilée dans le P.A.N.D.O.R.A., l’interface spécifiquement dédiée au plaisir intime du joueur, ces séquences prennent la forme d’animation pré-rendues qu’on peut organiser et programmer à l’envi et dont on peut parfois ajuster l’intensité. Le niveau d’interaction s’y révèle toutefois très limité, mais la variété des partenaires et des situations, en constante progression, suffit largement à assouvir ses envies d’évasion onaniste.
Pour ce qui est du jeu lui-même, parce que oui, pour débloquer toutes les cinématiques, il va bien falloir s’illustrer souris en main, il s’avère de très bonne facture. Alternant entre un shoot’em up spatial aussi effréné que coloré et un échiquier tactique au tour par tour, parfois indulgent, parfois retors, le gameplay se révèle suffisamment profond pour y passer quelques heures. Rechignant à nous servir des mini-jeux stupides et assommants, prétextes à la poursuite de l’aventure, les concepteurs font ainsi montre de leur intérêt pour le game design. Et on se surprend souvent à enquiller deux ou trois missions supplémentaires pour le plaisir, avant de rejoindre le coin câlin.
En définitive, Subverse vaut déjà son pesant de cacahuètes. Entre son univers foisonnant et consistant, son intrigue prenante et sa DA léchée, il séduira l’amateur de space-opera absurde, pour peu qu’il soit sensible à l’humour de Spaceballs et assume un tant soit peu ses penchants cthulhophiles. Surtout, ne serait-ce que pour le XXX, le jeu, toujours en cours d’ébauche, démontre une générosité qui justifie sans rougir les 30 balles investis dans l’accès anticipé. Une affaire à suivre donc.
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